Jean II le Bon
Le Grand Ferré
 
LE TRAITÉ DE BRÉTIGNY - 1360

Après la bataille de Poitiers, la France, privée de son roi Jean le Bon, captif à Londres, troublée au-dedans par une grave crise politique, fut dès lors mise en coupe réglée par les Anglais qui dévastèrent ses campagnes.


En vain certaines résistances populaires s'esquissèrent, comme en 1358, celle des paysans de la région de Compiègne, dirigés par Guillaume l'Alloue et son valet, le Grand Ferré, qui tinrent tête vaillamment à la garnison de Creil.

Ces résistances, qui prouvaient la force prise de plus en plus par le sentiment national, n'eurent qu'un effet : convaincre Edouard III de l'impossibilité de se faire accepter comme roi par l'ensemble du pays et le conduire à la paix, mais une paix qui tiendrait compte de sa victoire.

Des pourparlers, ouverts aux environs de Chartres, aboutirent en octobre 1360 au traité de Brétigny.
Edouard consentit à renoncer à la couronne de France et relâcha, moyennant rançon, le roi Jean le Bon.
En revanche, il exigea la restitution d'une partie de l'ancien Etat Plantagenêt (Poitou, Angoumois, régions d'Agen et de Tarbes), la confirmation de l'occupation de Calais, l'abolition du serment de vassalité qui, pour ses possessions du continent, le liait à son suzerain de Paris.
C'était le dépècement de la France.

Le royaume de France après le traité de Brétigny en 1360
Le royaume de France après le Traité de Brétigny en 1360
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Edward III
Edouard III
 

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