De tous les artistes
qui ont marqué la Renaissance, Léonard
de Vinci se distingue par son génie universel.
A la fois architecte, peintre, sculpteur, ingénieur,
mathématicien, anatomiste, géologue, inventeur,
il s'intéresse à tout, écrit sur tous
les sujets, met au point des quantités de machines.
Léonard de Vinci représente l'idéal
de la Renaissance, l'homme universel.
Né en 1452 dans une petit village de Toscane, c'est
un autodidacte qui apprend par lui-même les arts et
les sciences. Dès l'âge de 14 ans, il étudie
la peinture à Florence dans l'atelier de Verrochio.
Il accumule par son travail et ses lectures une somme considérable
de connaissances dans divers domaines comme l'hydraulique,
l'architecture, l'anatomie ou les mathématiques.
Génial touche-à-tout, il passe d'un travail
à un autre, bien souvent sans achever ses oeuvres
au grand dam de ses commanditaires.
En 1482, il se rend à Milan pour mettre au service
du Duc Ludovic Sforza, ses talents d'ingénieur,
de peintre et même d'organisateurs de spectacles pour
lesquels il crée des machines et des automates qui
émerveillent le publics. Il réalise des travaux
d'architecture, d'urbanisme et d'hydraulique, entreprend
des recherches dans le domaine militaire. Il se lance dans
des projets grandioses comme l'étude d'une imposante
statue équestre (dite "cheval de Léonard) qui
ne verra jamais le jour.
En 1499, les troupes française de Louis XII
s'emparent du duché de Milan. Après s'être
mis au service des Français, Léonard doit
fuir Milan au retour des Sforza pour Mantoue, puis Venise
où il devient architecte et ingénieur militaire.
Infatigable voyageur, il se déplace avec sa troupe
de compagnons et d'élèves au gré des
commandes qui lui sont passées. Il est au service
de César Borgia, duc de Rome en 1502, de retour
à Florence en 1503, puis à Milan en 1504.
Les subsides qu'il reçoit ne servent souvent qu'à
financer des recherches qui le passionnent d'avantage que
la peinture, notamment en mathématiques, en anatomie
ou sur le vol des oiseaux, en ayant toutes les peines du
monde à achever les oeuvres pour lesquelles on le
paye. Après avoir bénéficier de la
protection de Charles d'Amboise, gouverneur français
de Milan, il part pour Rome en 1513 travailler pour le pape
Léon X où la concurrence avec Michel-Ange
et Raphaël, ne lui premet pas d'obtenir de gros
chantiers. Déçu de son séjour romain,
il repart sur les routes de ville en ville, proposant ses
services à tout notable ou seigneur voulant bien l'entretenir.
François Ier qui a reconquiert le Milanais
grâce à sa victoire de Marignan, fasciné et
séduit par Léonard De Vinci, l'engage comme "Premier
peintre, architecte, et ingénieur du roi" et lui achète
plusieurs de ses tableaux pour une somme considérable (dont
"la Joconde"). Léonard part en France avec ses élèves
Salaï et Francesco Melzi. Le roi lui
verse une pension et l'installe au château de Clos-Lucè
prés d'Amboise où ce dernier organise, en l'honneur
de son protecteur, fêtes équestres, mascarades et feux d'artifices.
Durant les dernières années de sa vie, il
se consacre à des travaux d'architecture pour les châteaux
royaux et à la recherche scientifique.
Léonard de Vinci s'éteint le 2 Mai
1519 à l'age de 67 ans, laissant une somme considérable
de manuscrits, notes et documents multidisciplinaires dont
une grande partie seront dispersés et perdus.
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